L’année scolaire 2016/2017 se sera achevée au rythme des campagnes électorales, ainsi que des premières mesures prises par le gouvernement.
Au menu, l’opportunité pour les communes de modifier les rythmes scolaires et de mettre fin à cette cadence effrénée de 4 jours et demi d’école pour nos enfants.
A Vernaison, nous ne pouvons que regretter d’avoir raté le coche alors qu’un oui massif l’avait emporté en juin dernier, lorsque les parents des Vernaisonnais scolarisés avaient répondu au sondage sur le sujet. En effet, 75% des exprimés souhaitaient revenir à 4 jours par semaine. Pendant ce temps, diverses communes du secteur, comme Oullins (22000 habitants), Saint-Germain au Mont d’Or (3014 hab.) en passant par des communes de même strate que Vernaison (Saint Symphorien d’Ozon, 5063 hab.), auront réussi ce pari. Ces communes, réactives, auront prouvé que le virage était négociable dès cette année, respectant ainsi la volonté d’une majorité de parents et d’enseignants.
Cette mesure aurait permis une réduction des dépenses communales liées à l’organisation et au financement des TAP. Elle aurait également donné plus de sens à l’action des associations qui, comme beaucoup en France, ont généralement vu leurs effectifs diminuer du fait des TAP.
Si le bien-fondé de ces activités n’est pas remis en cause, des parents nous font part de la fatigue accrue et de l’intérêt variable de leurs enfants pour elles.
« Vernaison plus dynamique notamment en aidant au développement du commerce au centre du village, en favorisant toute implantation d’activité commerciale nouvelle »…. C’était le point 4 du programme de l’Avenir Autrement, liste conduite en 2014 par André Vaganay.
Aujourd’hui, le mot « inquiétude », vient aux lèvres des Vernaisonnais constatant la fermeture de commerces du centre-ville. Des artisans historiquement incontournables de la commune ont récemment quitté Vernaison pour s’installer ailleurs, c’est une part non négligeable du patrimoine artisanal local qui s’en est allé.
En outre, on peut constater la présence de cellules commerciales vacantes ou fermées en cette rentrée 2017. Et pour cause ? Incivilités et manque d’attractivité. Si le maire ne peut rien faire contre les aléas de la conjoncture économique, il dispose néanmoins d’outils pour conserver un cadre de vie qualitatif et attrayant pour son centre-ville.
Excellente rentrée à tous !