Nos actualités

Découvrez toutes nos informations et événements sur cette page et suivez-nous sur Facebook !

Un excédent budgétaire fumeux

Alors que l’endettement communal est élevé, on s’étonnera des chiffres pompeux annoncés par la majorité en cette fin de mandat.

La majorité annonçait vouloir se détourner de l’emprunt, cherchant de nouvelles sources de financements. Elle évoquait notamment « des fonds métropolitains et des fonds européens », ainsi que provenant d’une multitude d’institutions.
Elle aurait également pu s’appuyer sur son excédent affiché de 1 145 000 € en 2017 pour financer la réhabilitation de la salle des fêtes et la restauration du gymnase. Force est de constater qu’il n’en est rien, la majorité a préféré encore emprunter. De même, l’extension du gymnase annoncée pour 2019 ne sera réalisée qu’en 2020, en raison de la révision du PLU-H. Pourtant, un nouvel emprunt de 520 000 € est inscrit au budget 2019.

La majorité a largement pointé du doigt l’endettement communal, promettant, pendant sa campagne, de REDUIRE la dette. Pourtant, après une baisse prévisible en début de mandat, celle-ci repart à la hausse depuis 2017.


Chaque début d’année, la majorité aura systématiquement pris le parti d’annoncer des dépenses prévisionnelles largement surestimées, tout en étant incapable de les réaliser, d’où l’importance des excédents budgétaires en fin d’année. Pour autant, ces excédents n’auront pas permis de mieux investir puisque la majorité a continué à emprunter.
Le taux de réalisation des investissements annoncés aura finalement été limité durant ces 4 dernières années à Vernaison, prouvant l’incapacité de la municipalité à mettre en œuvre les projets qu’elle avance.
On aura pour mémoire le retard considérable dans le démarrage des grands travaux de la commune (Salle des fêtes, gymnase…).

En conclusion :

– La dette ne diminue pas malgré les promesses de campagne de M. le Maire en 2014.
– Les prétendus investissements 2019 sont en réalité composés à 40% de dépenses non payées en 2018.
– La municipalité continue d’emprunter alors qu’un résultat excédentaire démesuré n’est pas utilisé.

Le Péronnet : un quartier oublié

Jusqu’en 2014, le quartier du Péronnet était animé par l’association Espoir pour un Enfant. Une association à caractère social, animée par des Vernaisonnais, pour des Vernaisonnais, dans un quartier réputé parfois difficile.

Ecoute, action sociale, éducation et enseignement de valeurs rythmaient l’action menée par les bénévoles. A son arrivée en 2014, M. Le Maire s’empressa de mettre fin à l’activité de l’association, qu’il ne trouvait sans doute pas prioritaire, et sans pour autant proposer d’alternative.

Pourtant, dès 2015 la situation se dégrada rapidement, dans le silence le plus total de la municipalité.

Nuisances, dégradations, incivilités

Les habitants en attestent, le quartier sombre petit à petit dans le chaos. Poubelles incendiées (on se rappellera cette poubelle qui avait pris feu juste au-dessous d’une conduite de gaz en 2018), voitures brûlées, rodéos nocturnes et veillées sans fin qui exaspèrent les riverains, incapables de fermer l’œil de la nuit, mais également feux d’artifices sauvages déclenchés en plein cœur du quartier, sans aucune sécurité. Plus grave encore, les injures, menaces, intimidations dont ont été victimes certains Vernaisonnais du quartier. 
4 ans que les constats sont les mêmes, que les patrouilles des forces de l’ordre sont trop peu nombreuses et que l’impunité la plus totale s’est installée. Qu’a fait le maire depuis son élection si ce n’est mettre fin au fonctionnement d’une association de terrain, une association locale qui plus est, une association qui œuvrait au cœur du quartier et dont tout le monde espère un retour ?  Cette situation est clairement honteuse.

Les propriétaires se désolent

Rue de la Chapelle, les appartements ne trouvent plus preneur. Un an, c’est la durée de vacance de certains logements. Les propriétaires ne décolèrent pas devant la chute de la valeur immobilière de leur bien, parfois même devenu… invendable. Entre squat et pillage des terrasses, les logements en rez-de-chaussée sont les plus marqués par la situation.

Le message des habitants est là encore unanime : « Le maire ne fait rien ». D’ailleurs, plus personne ne compte les courriers électroniques, les appels en mairie, les interpellations du maire et des élus pour dénoncer une situation devenue invivable, surtout lorsque les beaux jours arrivent.

Notre groupe d’opposition, parfois directement mis en copie des messages adressés à la municipalité par les riverains, en atteste.

Si les habitants du quartier se sentent délaissés, ils conservent néanmoins la volonté et l’espoir d’améliorer la situation. Accompagnons-les et donnons-leur les moyens de restaurer une véritable vie de quartier, garante de la cohésion sociale et du respect de chacun.

Les travaux d’enfouissement

La modernisation des réseaux d’évacuation d’eau, poursuivie par l’équipe municipale actuelle et en lien avec les services de la Métropole, était une démarche fondamentalement nécessaire. Il s’agissait clairement de mettre un terme aux problèmes d’inondations à Vernaison, que ce soit dans le secteur de la Fée des Eaux, où nombre de riverains étaient impactés par la montée des eaux ou au bas des Gaupières, vers le giratoire, face à Jumfil. Les Vernaisonnais regretteront néanmoins le manque d’informations sur de tels travaux et sur l’impact en matière de circulation. Ils retiendront également l’absence d’anticipation dans la gestion des problématiques engendrées par la modification des flux de circulation. Entre vitesse excessive sur la route de Charly ou le chemin du Pelet et présence d’imposants poids lourds, les nuisances routières auront été gérées à la petite semaine.

Pour la communication : cinq réunions publiques ultra sectorisées qui auront visé les riverains concernés par la proximité des travaux, le calendrier du chantier sur le panneau lumineux et sur le bulletin municipal également, mais pas d’informations complémentaires comme l’ouverture du chemin des Gaupières avant la date annoncée. Par ailleurs, les habitants des secteurs proches des travaux mais non directement concernés se plaignent du manque d’intérêt à leur égard, notamment parce qu’ils sont eux aussi impactés par le trafic routier provoqué des suites des différentes fermetures. Si le Chemin des Rivières ferme en mai, quelles seront les conséquences sur les secteurs résidentiels adjacents ? Les riverains s’interrogent et se plaignent de trop souvent s’être retrouvés devant le fait accompli.

Sur son programme électoral de 2014, M. Vaganay et son équipe promettaient des réunions de quartiers. Des réunions que beaucoup de Vernaisonnais attendent encore en 5 ans de mandat. Dans le cas des travaux, des concertations de proximité sur les problématiques quotidiennes des riverains, sur les sens de circulation et sur les itinéraires conseillés auraient été une bonne chose. Les habitants attendent d’ailleurs toujours la mise en place d’un certain plan de circulation qui fût l’un de ses grands thèmes de campagne, prévu en début de mandat et annoncé à coup de réunions publiques…

Depuis le début des travaux, M. Le Maire a été affublé de questions légitimes de la part des riverains. Des questions pour lesquelles il aura bien souvent fait porter la responsabilité des désordres locaux sur la Métropole, oubliant qu’il est de son devoir d’être le lien direct entre celle-ci et les Vernaisonnais et qu’à défaut d’être expert en voirie à la Métropole de Lyon, il en est lui-même élu… dans la majorité.

La boîte de Pandore

En votant pour la sortie du domaine forestier de 28 hectares de parcelles communales, sur l’Ile de la Table Ronde, la majorité aura ouvert la porte à une multitude d’opportunités quant à l’avenir de ce site boisé. La menace d’une implantation de la pépinière Chapelan pèse toujours sur cette île verte, remarquable porte d’entrée de notre ville.

Celle-ci représente un atout indéniable pour Vernaison, à l’heure où l’urbanisation s’intensifie tant et plus et où les appels au respect de l’environnement n’ont jamais été aussi nombreux.

Quelle vue depuis les hauteurs de Vernaison ? Quelle barrière acoustique contre les nuisances sonores que représentent l’autoroute et la gare de triage ? Quelles compensations en matière de plantations ?
Nombreuses sont les questions que se posent les visiteurs réguliers de ce site mis en danger par l’indifférence de certains décideurs.

Enfin, quels autres projets d’aménagement pourraient se cacher derrière une mutation du PLU-H ?

Le groupe municipal d’opposition Ensemble pour Vernaison vient de demander officiellement au Maire un reclassement des parcelles menacées.

Grand Débat national

Les trois communes de Vernaison, Irigny et Charly se sont regroupées pour proposer quatre réunions publiques correspondant aux quatre thèmes du Grand Débat National.

L’organisation de l’Etat et des services publics : le 18 février à 20h à Irigny, salle Vigier


La fiscalité : le 25 février à 20h à Vernaison, salle Senghor


La transition écologique : le 7 mars à 20h30 à Charly, salle du conseil municipal


La démocratie et la citoyenneté : le 11 mars à 20h à Vernaison, salle Senghor

Déforestation de l’île de la Table Ronde : l’art de noyer le poisson

A l’occasion de ses vœux à la population, le Maire est revenu sur le projet d’installation de la pépinière Chapelan sur l’Ile de la Table Ronde.

L’occasion pour lui de fustiger l’action menée par le collectif de sauvegarde de l’Ile de la Table Ronde et notamment par notre Groupe Ensemble pour Vernaison, allant jusqu’à préciser que « ce dossier a fait couler trop d’encre », et que lui-même a « parcouru depuis sa jeunesse l’Ile de la Table Ronde, qu’il n’y a plus de forêt, qu’il n’y a plus que du bois mort et que cela produit du gaz carbonique ».

Selon le vieil adage, qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.

Monsieur le Maire l’applique pour ce dossier, dans lequel il tente vainement de prouver la légitimité de sa position tout en oubliant la responsabilité qu’il porte dans la probable installation de la pépinière Chapelan sur l’île de la Table Ronde.

A croire que les politiques publiques qui se sont succédé en matière de réhabilitation et de préservation du site, ainsi que le travail du SMIRIL, n’ont finalement que très peu d’intérêt à ses yeux.

Au-delà de l’enjeu écologique que représente cette île, c’est une véritable atteinte à notre cadre de vie qui est ici portée par les élus de la majorité.

• Quid du panorama qualitatif depuis les hauteurs de Vernaison lorsque des bâches en plastique remplaceront les bois luxuriants couvrant le nord de l’Ile ?

• Quel impact sur la commune lorsque l’on sait la barrière acoustique que la forêt peut représenter vis-à-vis de l’autoroute et de la gare de triage ?

• Une mutation du PLU-H pourrait-elle cacher un projet d’envergure, dépassant les serres actuellement envisagées ?

Autant de questions et enjeux majeurs qui pourraient mettre à mal l’avenir de cette île à laquelle chaque Vernaisonnais est attaché.

« A titre personnel, en tant qu’entrepreneur, je n’aurais pas choisi ce site, qui ne me semble pas viable, mais si la pépinière Chapelan veut le choisir, à elle de voir » nous explique le maire. Cette déclaration atteste a minima de l’indifférence de ce dernier quant au devenir de l’île qui dépendra finalement du choix de Chapelan de s’y implanter ou pas.

Mais au-delà d’une simple indifférence et sous couvert de défendre les loutres présentes sur l’île (pourtant disparues depuis les années 60), il convient de rappeler que les élus de Monsieur le Maire ont expressément voté la sortie d’une partie du domaine forestier lors du conseil municipal du 21 février 2018.
Le préfet ne manque pas de rappeler la responsabilité du maire dans un courrier du 2 octobre 2018, adressé à notre groupe d’opposition (courrier en consultation sur notre site web).

[ Cliquer pour lire ce courrier ]

[ Article sur notre courrier au ministre ]

Le groupe Ensemble pour Vernaison continuera de défendre sa position initiale, refusant purement et simplement cette « solution » d’implantation inappropriée de la pépinière Chapelan, qui n’aura pour conséquence que la destruction d’un écosystème qu’il est pourtant impératif de préserver.

Notre Groupe tient par ailleurs à rappeler toute son estime pour l’entreprise « Le domaine de Chapelan » qui représente une activité économique créatrice de valeur ajoutée, mais demande aux pouvoirs publics d’accompagner la pépinière dans une solution plus cohérente à l’échelle du territoire métropolitain.

Grand débat à Vernaison ?

À l’heure du grand débat national et du mouvement des Gilets jaunes, et alors que des milliers de maires ont lancé des initiatives de démocratie participative dès début décembre, le groupe Ensemble pour Vernaison interpellait André Vaganay par courrier en date du 11 janvier afin de lui demander quelles mesures il comptait développer afin de s’intégrer dans ce débat national.

Il aura fallu attendre la fin janvier pour voir apparaître des cahiers de doléances en mairie de Vernaison. Nous saluons cette initiative même si pour l’heure, rien de plus ne semble avoir été organisé. Nous ne comprenons pas pourquoi, lors de ses vœux, il n’a pas annoncé à ses concitoyens la mise en place de ce moyen d’expression.

Çà et là, des tables rondes, des débats et autres réunions citoyennes se mettent en place et donnent l’occasion aux habitants des communes de s’exprimer, parfois en présence du député et des élus locaux.

Nous nous interrogeons sur les actions qui seront menées par le maire et estimons impératif que les Vernaisonnais trouvent des réponses à leurs questions.

Salle des fêtes interdite

Le conseil municipal de décembre a été l’occasion de voter les nouveaux tarifs d’occupation de la salle des fêtes de Vernaison.

A l’heure où les français expriment un sentiment d’injustice et de non-respect des valeurs démocratiques, ce fut l’occasion pour les élus du Groupe Ensemble pour Vernaison de dénoncer à nouveau la mesure prise par le maire au début de son mandat, visant à interdire purement et simplement l’utilisation de la salle des fêtes par les associations à caractère politique et, de fait, à Ensemble pour Vernaison.

Cette initiative de la majorité est clairement anti-démocratique car ne serait légitime qu’en cas de risque de trouble à l’ordre public, risque totalement absent. Comment faire vivre cette association loi 1901 ? Comment organiser la moindre manifestation sans pouvoir avoir accès à cette salle communale qui, bien que gérée par lui, n’appartient pas à Monsieur le Maire mais bel et bien à la ville de Vernaison ?

Avec ce comportement la majorité n’en est pas à son premier coup bas, puisqu’en décembre 2014, alors que l’association Ensemble pour Vernaison, au même titre que d’autres associations de la commune, s’était impliquée pour tenir un stand à l’occasion de la manifestation du 8 décembre, le maire décida de lui interdire de participer.

Contactez-nous